PRESSE
 
LES NOMADES,
western philosophique
2007 – 2014

PARISCOPE / Dimitri Denorme (2007)

La mise en scène de Chantal Melior est une réelle invitation à un voyage poétique. Les chorégraphies et les musiques contribuent à mettre ce spectacle hors du temps. Même le bruit du train ne parvient pas à nous extirper de ce rêve que font vivre les 7 comédiens. Et nous les observons avec une envie irrésistible d'aller les retrouver

 

20 MINUTES / Emmanuelle Dreyfus (2007)  

Sur le quai B de la Gare d’Asnières, une porte magique s’ouvre sur les aventures nomades imaginées par Chantal Melior. Dans le désert, le vent siffle entre les dunes, l’eau et la nourriture se font rares mais rien n’enlise les Bédouins. Et le confort matériel semble bien dérisoire

TEMOIGNAGE CHRETIEN / Michel Sauquet (2007)

Le spectacle s'appelle Les Nomades, rien de plus facile d'accès, rien de plus beau. Des acteurs remarquables, une mise en scène remarquablement inventive de Chantal Melior qui rassemble là des textes éblouissants. Des textes pour une longue marche dans nos vies, des aphorismes pour nos perplexités. Dans le train du retour, Nietzsche murmure encore : Et
 

maintenant pour avoir été longtemps en route, maintenant, il nous semble qu'à titre de récompense, nous soyons en vue d'une terre inexplorée … d'un monde d'une telle surabondance de choses belles, étranges, problématiques et divines…

LE MONDE / Francis Marmande (2007)
« LE DESERT DES DESERTS EN GARE D'ASNIERES »

Conception d'ensemble musical, Chantal Melior s'adresse au Gai Savoir et à un récit culte de la génération des derniers routards, Le Désert des Déserts. Elle en fait Les Nomades. Passé la surprise, cette mise en perspective des deux textes sonne juste. Quelque chose finit, mais quoi ? Sur les pas de Lawrence d'Arabie, Chantal Melior restitue les parfums du désert, la dureté de vivre et aussi - Nietzsche y invite - l'assentiment gai au monde tel qu'il va. Plus qu'un spectacle réussi, un instant de vie.

PHILOSOPHIE MAGAZINE / Cédric Enjalbert (2014) « Les Nomades à la Cartoucherie : Joyeuses lignes de fuite. »

Chantal Melior a affrété une nef “des idiots et des fous”, au Théâtre du Soleil. Sur cette même scène, elle adapte le récit de Wilfred Thesiger, “Le Désert des déserts”, émaillé des pensées de Nietzsche et de Deleuze sur le nomade. Car, sans repos, Chantal Melior fraie son chemin dans la jungle des textes philosophiques, cherchant dans cette ascèse un oasis. Nul effet de jointure dans ce tissage discret de textes tant seul l’œil sensible et les doigts fins de Chantal Melior parviennent à les
 

nouer subtilement… Au Théâtre du Voyageur, ces intermezzi se font en musique, par grands sauts et petites gambades chorégraphiés : Jean-Sébastien Bach et Henry Purcell pour la B.O. Le spectacle prend le temps, qui pourtant file, parcourant les montagnes, scrutant les étoiles, souffrant de la chaleur comme des orages, de la faim et de la soif, de l’épuisement sans jamais désarmer, préférant toujours le devenir à l’être, trouvant dans la sécheresse de l’expérience une pureté, dans le dépouillement et la nécessité la seule beauté, se projetant dans un espace vide sans autre horizon que cette inclination de Nietzsche, confiée à la fin du Gai Savoir : « Je veux apprendre de plus en plus à considérer la nécessité dans les choses comme le Beau en soi… »

 

THEATRE DU BLOG / Edith Rappoport (2014) Les Nomades au Théâtre du Soleil

Montage de textes inspiré du Gai savoir et du culte de la génération des derniers routards des années 60, cette épopée sur une terrible traversée d’un désert garde une belle cohérence textuelle et musicale. Le rideau bleu délavé s’abat pour laisser apparaître le sable blanc du désert parcouru par une bande de nomades "prisonniers d’un espace pourtant sans barreaux ". Un européen accompagne  ces six nomades qui préfèrent vivre à l’écart et savent se séparer de tout… Avec de belles montées chorégraphiques et musicales, on se régale du chœur de Purcell : un délice inattendu…